Comme disait Jacques Chirac dans les Guignols entre 1993 et 1993: "Putain, encore deux ans!" Deux ans avant l'élection présidentielle. Deux ans de rumeurs, de supputations, de bonnes analyses et de pronostics erronés. Deux ans de sondages, surtout. Ah, tous ces candidats qui, tels Dominique Strauss-Kahn aujourd'hui, ont été présidents de la République dans les sondages!  Tous ceux qui n'ont jamais  séduit les électeurs et arpenté le tapis rouge de l'Elysée que dans les intentions de vote! Demandez à Michel Rocard, président dans les sondages en 1980. A Edouard Balladur et Jacques Delors, en 1993. A Lionel Jospin, en 2001. A Ségolène Royal, en 2006. Rappelez-vous de Raymond Barre, en 1987. Tous élus, tous couronnés. Eh puis il y a ceux qui, finalement, n'ont pas été candidats. N'est-ce pas, Jacques Delors? Et ceux qui ont buté sur l'obstacle du premier tour, qu'il faut pourtant vaincre pour l'emporter au second. N'est-ce pas, Lionel Jospin? Si François Mitterrand et Jacques Chirac avaient agi en fonction des sondages, ils ne se seraient même pas présentés. 

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Ne pas aimer le president élu ,ça n'est pas un  délie dans notre pays ,alors pour quoi pas se priver,sapons démolissons  désinformons ,  les cartels des gauches ne s'en privent pas, mais a part ces feux d'artifices foireux ,qui font beaucoup de bruit ,mais très peu d'effet . Pour sortir notre pays de l'ornière ( ce qui est malgré tout le but majeur)ATTENDU DE TOUS LES CITOYENS il faudra  à cette opposition rétrograde ,trouver dans sa panoplie de "crieurs de rue"  d'autres méthodes plus modernes et RESPONSABLES adaptés à la situation du moment ,comme le fait très bien malgré tout le pouvoir en place !