• Il y a soixante dix ans,j’avais a peine sept ans, mais je pense me souvenir du départ précipité des soldats Allemand de mon petit village de seine et marne , bombardé quelque mois au paravent par les Américains  , je me souvient de ces hommes en uniforme qui volaient pour déguerpir les bicyclettes des habitants qui avaient eut le malheur (mon grand-père en était )de les laisser sur les trottoirs,et de ces “résistants” qui se hâtaient de placer un drapeaux tricolores a la fenêtre de leur maison qui très souvent était fréquenté les quelques jours précédents par les riches  occupants, j’ai encore en mémoire la même précipitation de ces mêmes “résistants” pour cacher leurs drapeaux a l’annonce par  la foule du retours d’un détachement de ces fuyards que, l’on attend encore! je vois également des femmes tondues défilants tremblantes dans la grande rue ,Mais ce qui ma plus  marqué je crois grâce a mon jeune âges certainement  ce sont ces grands soldats noirs, aux grands yeux et grandes dents bien blanche,  qui conduisaient les camions de l’armée de libération, je n’avais jamais vu ni imaginé qu’il existait des hommes à la peau noir.

     

     Moi qui avait été surpris par ma maitresse d’école , a réclamer du chocolat a genou  devant la photos du maréchal Pétain, je découvrais et dégustais avec une grande joie les tablettes de chocolat et les paquets de “sem sem gomme”largement distribués par nos libérateurs ,pour les plus jeunes , certainement plus intéressés  par nos jeunes filles, qui attirés par le prestige de l’uniforme militaient  pour le “rapprochement” des peuples,dans cette débauche de liberté  on osait gouter aux fonds de bouteille de  Coca-Cola ,en inhalant cette odeur de pain d’épice que le paquet de Camelle vide nous offrais,ces  moments d'euphorie instant de joie,odeurs nouvelles,découverte  de liberté confisqué ,mémoire d’un gamin de sept ans.


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